EPILOGUE...

Censorisme ? Censorism ? Censorismo ?

Censorisme : abstraction, symbolisme ?

Mon travail a l'air abstrait, c'est vrai, mais il y a autre chose. Cette apparence est un trompe l'œil. Ce qui est censoriste, c'est ce qui a du sens. Il y a donc toujours un sens caché, plus ou moins accessible dans ce que j'expose. L'abstraction ? J'ai toujours aimé. L'abstrait me plait depuis tout petit garçon, mais si en prime je comprends, j'avoue ne pas bouder mon plaisir.

J'ai lu quelque part que l'Art serait une question, et non pas une réponse. Alors, quid du censorisme ? Une réponse ? Je n'ai pas cette prétention, mais une proposition, certainement.

Cette devise est un indice censoriste : CVM PLACITVM CENSOREM. Je veux dire que le censorisme est une proposition de réponse, ma proposition. C'est une règle du jeu qui permet de comprendre mes travaux. Le censorisme est une démarche symboliste, de même que cette devise censoriste est euphonique.

Censorisme et sensorisme : sensualisme et jeu de mots ?

Le mot sens, en français, est un mot gigogne qui révèle à l'écrit bien des sens cachés. Avec le censorisme, je joue avec ce mot, et au final, c'est un univers sans fin, insensé comme la vie : un mystère. Depuis sa naissance, le censorisme se décline peu à peu : saisonnier en 2009 avec "Les 4 saisons", viticole dans "Le tonneau des Bordelaises", animalier avec "VACCA BURDIGALA" de la Cow Parade, floral à Tokyo, et culinaire en Chine pour 2012...

Censorisme et sensorisme : une histoire de partage ?

Un journaliste m'a dit un soir : "C'est un appel au(x) sens, dans tous les sens du terme, votre censorisme, Stem". Certes, mais la règle du jeu censoriste est bienveillante. C'est une proposition, une sorte d'invitation que l’on n’est jamais obligé d'accepter, ni de rendre. On voit ce que l’on veut dans mon travail, mais je vous accompagne à ma destination.

Influences de mon travail au 3 avril 2011 : Arcimboldi, Epicure, Horace, Mondrian, Hugon, et surtout George Sand et Paul Gauguin pour des raisons fort intimes.

 

...on voit ce que l’on veut dans mon travail : ça c'est votre sensorisme ; mais, on sait ce que j'ai voulu peindre, car je vous explique  tout, enfin presque : et ça, c'est mon censorisme.

C’est donc un concept très français, que l'orthographe nourrit de sens...

Bienvenue.

Bordeaux.

Stem,

 

stem@censorisme.fr ou stem@sensorisme.fr


CVM     PLACITVM     CENSOREM